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05.04.14 LE GRAND MECHANT BEAT 12
- JanineVodka
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il y a 10 ans 9 mois #44525
par JanineVodka
05.04.14 LE GRAND MECHANT BEAT 12 a été créé par JanineVodka
Après un hiver rudement passé, le printemps allait bientôt arriver! Et c’est avec les beaux jours que le Gentil Petit Beat Nouveau était de sortie et recommençait à gazouiller. Toujours en quête de nuits pleines de magie, quelle meilleure époque pour faire le grand ménage, que le printemps qui s’établit. On range le « Best of Beatport 2013 », on nourrit sa playliste des nouveaux titres les plus underground et funky, on se prépare pour son pèlerinage annuel « minimal / techno » à Berlin, on scrute les clubs pour y trouver la meilleure « gentil petit beat party » et on célèbre le grand retour de la house et de la techno à Paris (youpiii) !
Mais tout cela est encore sans compter sur les plans machiavéliques du Grand Méchant Beat , qui lui aussi profite du printemps pour préparer son prochain attentat déviant pour hacher du beat. Face à l’underground auto proclamé et ses histoires de gentils bien apprêtés, Le Grand Méchant Beat allait devoir redoubler de créativité pour faire face à ces nantis bien installés. Après les avoir violentés, usurpés, kidnappés et surtout retournés avec ses beats futuristes bien aiguisés, Le Grand Méchant Beat était fin prêt pour son douzième opus de folie qui allait encore tout défoncer !!
Et après avoir tant innové, il comptait bien continuer !! Pour la première fois à Paris, les jumeaux les plus fous de la hard bass, Gancher & Ruin , viendront vous faire jumper, après avoir enchaîné les sorties en 2013 sur les meilleurs labels comme PRSPCT Recordings , Yellow-Stripe ou encore Tainted Audio.
De retour pour notre plus grand plaisir, Tymon . Mais cette fois il viendra nous jouer son tout nouveau live, jamais encore présenté en France, pour un retour en force, fallait bien une nouveauté !!
Tripped , le belge le plus excentrique de la scène sera également là pour vous violenter. Son live fait le tour des plus grands événements européens et il devait absolument venir nous faire danser.
La belle Goetia qui fait son grand retour ces derniers mois sera également de la partie pour nous montrer qu’on peut être sexy et complètement barrée. Un live énorme à prévoir, pour une artiste que l’on n’avait pas vu depuis trop longtemps à Paris.
Le jeune Moonster , un de nos coups de cœur du concours de mix viendra vous mettre en jambe, le tout, soutenu par votre infatigable résident AK47_BudBurNerZ !!
RDV le Samedi 05 Avril 2014 à Glazart pour l’édition 12 du Grand Méchant Beat , qui encore une fois sera explosive !!
Lien event FB: www.facebook.com/events/1399020707027572/
Mais tout cela est encore sans compter sur les plans machiavéliques du Grand Méchant Beat , qui lui aussi profite du printemps pour préparer son prochain attentat déviant pour hacher du beat. Face à l’underground auto proclamé et ses histoires de gentils bien apprêtés, Le Grand Méchant Beat allait devoir redoubler de créativité pour faire face à ces nantis bien installés. Après les avoir violentés, usurpés, kidnappés et surtout retournés avec ses beats futuristes bien aiguisés, Le Grand Méchant Beat était fin prêt pour son douzième opus de folie qui allait encore tout défoncer !!
Et après avoir tant innové, il comptait bien continuer !! Pour la première fois à Paris, les jumeaux les plus fous de la hard bass, Gancher & Ruin , viendront vous faire jumper, après avoir enchaîné les sorties en 2013 sur les meilleurs labels comme PRSPCT Recordings , Yellow-Stripe ou encore Tainted Audio.
De retour pour notre plus grand plaisir, Tymon . Mais cette fois il viendra nous jouer son tout nouveau live, jamais encore présenté en France, pour un retour en force, fallait bien une nouveauté !!
Tripped , le belge le plus excentrique de la scène sera également là pour vous violenter. Son live fait le tour des plus grands événements européens et il devait absolument venir nous faire danser.
La belle Goetia qui fait son grand retour ces derniers mois sera également de la partie pour nous montrer qu’on peut être sexy et complètement barrée. Un live énorme à prévoir, pour une artiste que l’on n’avait pas vu depuis trop longtemps à Paris.
Le jeune Moonster , un de nos coups de cœur du concours de mix viendra vous mettre en jambe, le tout, soutenu par votre infatigable résident AK47_BudBurNerZ !!
RDV le Samedi 05 Avril 2014 à Glazart pour l’édition 12 du Grand Méchant Beat , qui encore une fois sera explosive !!
Lien event FB: www.facebook.com/events/1399020707027572/
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il y a 10 ans 9 mois #44546
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: 05.04.14 LE GRAND MECHANT BEAT 12
Hello, voici l'interview du duo de jumeaux russes déjanté,
Gancher & Ruin
. Enjoy!
Hello les jumeaux fous ! Ca va être votre première à Paris ! Pouvez-vous vous présenter au public français ? Quand est-ce que tout a commencé pour vous ?
Hello. Trop impatients de venir !
Nous sommes Dmitry et Alexey Goncharenko aka Gancher & Ruin. Nous sommes des jumeaux hardcore de Gatchina en Russie. Nous avons commencé à écouter de la musique électronique en 2005 et rapidement après, en 2006, nous avons décidé de commencer à produire notre musique. À la fin 2007 nous avons eu notre première sortie. Nos influences sont très variées, elles viennent principalement des émotions que nous procure la vie, quelques fois, après avoir regardé un film, d’autres fois de la musique qu’on aime.
Vous avez commencé à produire de la musique très jeunes. Pourquoi la musique « hard », que ce soit drum and bass ou hardcore ? Est-ce que ça a été difficile d’apprendre ? Comment travaillez-vous ensemble ?
On a décidé de faire de la musique dure car ce n’était pas mainstream, c’était le pur underground ici en Russie. À cette époque, la plupart de nos amis écoutaient de la house ou de la drum and bass mainstream. Je pense que cela nous a poussé à suivre l’autre voie. J’ai été le premier à commencer à produire de la musique et après quelques mois Alexey s’est joint à moi.
Cela a été assez difficile d’apprendre, mais très intéressant ! Dieu merci nous n’avons pas suivi les tutoriaux sur la manière dont les grands producteurs font leurs basses, drums, etc... Nous avons appris à faire cela par nous-mêmes et cela nous a aidé à développer notre propre manière de faire du son, je pense.
Le plus gros défi au début a été de comprendre l’amen break et les sons acid. lol.
En général, un de nous commence l’idée principale du morceau et le deuxième travaille dessus jusqu’à ce qu’il pense qu’il soit terminé. Ensuite, changement de rôle. Et on travaille comme cela jusqu’à ce que l’on soit tous les deux satisfaits du résultat.
Vous avez sorti de nombreux disques sur les plus grands labels undeground comme Yellow Stripe,Tainted Audio, PRSPCT, Position Chrome, etc… Vous semblez avoir atteint un haut niveau de reconnaissance dans la musique. Qu’avez-vous prévu ensuite ?
Hum, rien de spécial. On ne se sent pas un à haut niveau.
En Mars nous allons sortir notre premier Pack de Samples crossbreed, hardcore et drum and bass surIndustrial Strength Records. Je pense que nous allons en faire encore quelques-uns dans d’autres styles de hard music. Nous travaillons également sur quelques morceaux solo, des collaborations ainsi que des remixs.
Vous vous lâchez quand vous mixez. Vous semblez très connectés l’un à l’autre sur scène. Est-ce que c’est un plus pour vous d’être deux quand vous jouez ? Allez-vous créer un set up live ?
Grave ! Deux têtes valent mieux qu’une et quatre mains valent mieux que deux. On se comprend presque tout le temps avec un seul mouvement. De ce que j’en vois, il y a beaucoup d’artistes qui font du « live act » avec Ableton et un contrôleur midi, ce qui n’a en fait plus rien à voir avec le concept de « live ». On n’a pas tellement de hardware pour jouer live pour l’instant. Pendant nos performances on aime la musique que l’on passe, ce qui je pense est le plus important.
Vous êtes jumeaux en Russie. Comment est la vie d’un mordu de musique dure en Russie ? À quoi ressemble votre vie de tous les jours ? Quels sont vos prochains projets ?
On a très peu de soirées avec de la musique dure ici.
On se lève, on va à l’université, on rentre à la maison, on produit de la musique, on va au sport. Quelque chose comme ça.
On a plein d’idées mais on n’a pas assez de temps pour les développer correctement.
À venir des sorties hardcore, drum and bass, trance et bass pour sûr !
Original english version here: www.partyuniq.com/blog-2/interviews/114-...eat-12-glazart-paris
Event FB here: www.facebook.com/events/1399020707027572/
Hello les jumeaux fous ! Ca va être votre première à Paris ! Pouvez-vous vous présenter au public français ? Quand est-ce que tout a commencé pour vous ?
Hello. Trop impatients de venir !
Nous sommes Dmitry et Alexey Goncharenko aka Gancher & Ruin. Nous sommes des jumeaux hardcore de Gatchina en Russie. Nous avons commencé à écouter de la musique électronique en 2005 et rapidement après, en 2006, nous avons décidé de commencer à produire notre musique. À la fin 2007 nous avons eu notre première sortie. Nos influences sont très variées, elles viennent principalement des émotions que nous procure la vie, quelques fois, après avoir regardé un film, d’autres fois de la musique qu’on aime.
Vous avez commencé à produire de la musique très jeunes. Pourquoi la musique « hard », que ce soit drum and bass ou hardcore ? Est-ce que ça a été difficile d’apprendre ? Comment travaillez-vous ensemble ?
On a décidé de faire de la musique dure car ce n’était pas mainstream, c’était le pur underground ici en Russie. À cette époque, la plupart de nos amis écoutaient de la house ou de la drum and bass mainstream. Je pense que cela nous a poussé à suivre l’autre voie. J’ai été le premier à commencer à produire de la musique et après quelques mois Alexey s’est joint à moi.
Cela a été assez difficile d’apprendre, mais très intéressant ! Dieu merci nous n’avons pas suivi les tutoriaux sur la manière dont les grands producteurs font leurs basses, drums, etc... Nous avons appris à faire cela par nous-mêmes et cela nous a aidé à développer notre propre manière de faire du son, je pense.
Le plus gros défi au début a été de comprendre l’amen break et les sons acid. lol.
En général, un de nous commence l’idée principale du morceau et le deuxième travaille dessus jusqu’à ce qu’il pense qu’il soit terminé. Ensuite, changement de rôle. Et on travaille comme cela jusqu’à ce que l’on soit tous les deux satisfaits du résultat.
Vous avez sorti de nombreux disques sur les plus grands labels undeground comme Yellow Stripe,Tainted Audio, PRSPCT, Position Chrome, etc… Vous semblez avoir atteint un haut niveau de reconnaissance dans la musique. Qu’avez-vous prévu ensuite ?
Hum, rien de spécial. On ne se sent pas un à haut niveau.
En Mars nous allons sortir notre premier Pack de Samples crossbreed, hardcore et drum and bass surIndustrial Strength Records. Je pense que nous allons en faire encore quelques-uns dans d’autres styles de hard music. Nous travaillons également sur quelques morceaux solo, des collaborations ainsi que des remixs.
Vous vous lâchez quand vous mixez. Vous semblez très connectés l’un à l’autre sur scène. Est-ce que c’est un plus pour vous d’être deux quand vous jouez ? Allez-vous créer un set up live ?
Grave ! Deux têtes valent mieux qu’une et quatre mains valent mieux que deux. On se comprend presque tout le temps avec un seul mouvement. De ce que j’en vois, il y a beaucoup d’artistes qui font du « live act » avec Ableton et un contrôleur midi, ce qui n’a en fait plus rien à voir avec le concept de « live ». On n’a pas tellement de hardware pour jouer live pour l’instant. Pendant nos performances on aime la musique que l’on passe, ce qui je pense est le plus important.
Vous êtes jumeaux en Russie. Comment est la vie d’un mordu de musique dure en Russie ? À quoi ressemble votre vie de tous les jours ? Quels sont vos prochains projets ?
On a très peu de soirées avec de la musique dure ici.
On se lève, on va à l’université, on rentre à la maison, on produit de la musique, on va au sport. Quelque chose comme ça.
On a plein d’idées mais on n’a pas assez de temps pour les développer correctement.
À venir des sorties hardcore, drum and bass, trance et bass pour sûr !
Original english version here: www.partyuniq.com/blog-2/interviews/114-...eat-12-glazart-paris
Event FB here: www.facebook.com/events/1399020707027572/
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il y a 10 ans 8 mois #44554
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: 05.04.14 LE GRAND MECHANT BEAT 12
Hello, voici l'interview de
Tripped
Salut mister ! Ravis de t’avoir enfin à Paris. Pour ceux qui ne te connaissant pas, peux-tu te présenter ? Quand est-ce que tout a commencé pour toi ?
Heyheyyyy Parisss crew, tout le plaisir est pour moi. Pour faire court mon nom est Francis Jaques.
Mon intérêt pour la musique (toutes sortes) est présent depuis que je suis enfant mais s’est concrétisé lorsque j’ai acheté mes premières platines en 2003, à l’époque, tout était centré principalement autour de la drum and bass pour moi. Mais j’ai rapidement été aspiré par la vibe hardcore quand j’ai rencontré Subversa, un sympathique bâtard du coin qui organisait des soirées underground de qualité avec le crew Pro-tek à l’époque (qui est aujourd’hui 50% des Industrial Terrorists). La même histoire que pour Igneon System car on trainait beaucoup ensemble, on avait les mêmes intérêts et habitait dans le même quartier. J’ai commencé à expérimenter la production peu de temps après. La Belgique a toujours eu beaucoup d’événements underground et une scène importante (Noisy Bastards, WOOD, Bug Klinik Events etc...). J’ai commencé à jouer de moins en moins de vinyles et en 2005 (je crois), j’ai eu la première occasion de jouer mon live en Belgique. Depuis, je n’ai jamais arrêté de jouer et de produire de la musique.
Tu es actif depuis un certain temps, tu es sorti sur certains des plus importants labels hardcore (Strike, Rebelscum, HKV), mais tu sembles toujours garder ton indépendance, sans coller aux standards de la musique. Comment expliques-tu cela?
Hm, intéressant que tu dises que j’ai toujours gardé mon indépendance. Je ne me suis jamais vu comme très indépendant, car tout le monde a besoin de son carburant quelque part . Mais je ne suis jamais vraiment resté avec un label, car la musique et le style évoluent constamment et je me suis dit : « trouvons un label qui aille avec le style de cette sortie en particulier ». Quels sont les standards musicaux de nos jours ? Je suis ravi de là où la musique m’a amené ces derniers temps, elle m’a amené dans de superbes endroits et m’a permis de rencontrer et de travailler avec des gens et des artistes supers, que j’avais l’habitude de regarder et d’écouter.
Ta musique est assez violente et rapide. Pourquoi as-tu choisi le style plus “dur que dur” ? Qu’est ce qui te donne envie de pousser les limites ? Est-ce que tu fais de la musique pour toi ou pour le public (ou pour les deux ) ?
Je suis accros aux kickdrums mais je pense que c’est assez remarquable quand on écoute certains de mes tracks je pense, héhé ! Le hardcore n’est pas pour les faibles. Et ça n’a jamais été le but premier. Tout est fait pour que l’on puisse se lâcher sur la musique et danser pour oublier tous ses soucis. Pour moi, le hardcore ne doit absolument pas toujours être uptempo (du tout!!!). Mais il doit kicker sévère et c’est à ça que je veux voir réagir le public, beaucoup d’énergie. Faire de la musique doit d’abord être pour toi, mais il n’y a rien de plus satisfaisant que de recevoir un feedback positif du public.
Tu joues aux quatre coins du monde, dans beaucoup de petites, moyennes et grosses soirées. Qu’est-ce qui fait pour toi une excellente soirée ? Quel est le meilleur public que tu as rencontré ? Prêt à défier Paris ? Est-ce que tu vas garder ton pantalon ?
Phuh, J’ADORE jouer en public et dans les festivals. Toujours un rush. Mais normalement cela ne procure pas la même énergie et réactions comme dans les (plus petits) clubs (où les choses peuvent devenir chaudes et transpirantes).
Meilleurs publics… je vais énumérer les classiques ici.. Les oufs en Angleterre, tristement j’en connais beaucoup, les espagnols, etc… Putain les gars ont de l’énergie haha. J’ai été agréablement surpris par les japonais aussi quand j’y suis allé l’année dernière, très intense !! Mon dieu, cette histoire de pantalon va me hanter pour toujours. Hahaha je m’en fous. Tout a commencé autour d’une bonne rigolade avec nos amis, faire tomber le pantalon pendant les sets (alors que le public ne se doute absolument pas de ce qui se passe derrière ces rideaux noirs. Mais cela ne m’a pas pris longtemps avant que je fasse tomber le pantalon alors que des gens que je ne connais pas regardent ou se tiennent debout à côté de moi LOL, alors… (c’est juste pour un moment, pas pendant toute la durée du set) MAIS j’essaie de me calmer sur cette histoire de pantalons maintenant . OH Paris, je suis prêt ! (avec ou sans pantalons). Et VOUS ?
Est-ce que tu vis de ta musique ? Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce que tu fais d’autre ? Combien de temps la musique occupe dans ta vie ? Comment t’organises-tu afin de rester productif avec ta musique ? Quels sont tes prochains projets ?
Je travaille toujours à temps plein comme graphiste. Alors la vie peut-être assez bordélique et pleine de stress. Combiner un boulot, une vie sociale, la musique, de gros week-end n’est pas simple. Je ne peux consacrer que quelques heures par semaine à la musique / production (si je suis chanceux). Mais je pense que je ne me suis pas trop mal débrouillé jusqu’à maintenant. Mais putain comment je fais ? J’essaie de planifier tant que possible, mais ça foire toujours pour être honnête. Je n’oublie jamais d’apprécier la vie tant que possible et mélanger le boulot au plaisir. C’est la seule manière de faire .
Prochains projets… Et bien j’ai essayé dur de relancer Badback et grâce à un nouveau management, cela semble finalement bien parti. C’est quasi plié maintenant. Une sortie vinyle 100% acid. En même temps je ressors le back catalogue de Badback en digital. Un EP en vs avec Drokz, un EP en vs avec Matt Green pourThe Third Movement et un EP de Industrial Terrorists sont les premiers qui me viennent à l’esprit. Alors, la plupart sera industriel, ce qui va dans votre sens je pense. Mais eh, dans quelques mois je pourrai recommencer à faire des morceaux à +230bpm aussi. La musique ne s’arrête jamais. À très vite ! Burp.
Rendez-vous le 5 Avril 2014 a Glazart pour venir Tripped méchamment !
Original english version HERE
Event FB: www.facebook.com/events/1399020707027572/
Salut mister ! Ravis de t’avoir enfin à Paris. Pour ceux qui ne te connaissant pas, peux-tu te présenter ? Quand est-ce que tout a commencé pour toi ?
Heyheyyyy Parisss crew, tout le plaisir est pour moi. Pour faire court mon nom est Francis Jaques.
Mon intérêt pour la musique (toutes sortes) est présent depuis que je suis enfant mais s’est concrétisé lorsque j’ai acheté mes premières platines en 2003, à l’époque, tout était centré principalement autour de la drum and bass pour moi. Mais j’ai rapidement été aspiré par la vibe hardcore quand j’ai rencontré Subversa, un sympathique bâtard du coin qui organisait des soirées underground de qualité avec le crew Pro-tek à l’époque (qui est aujourd’hui 50% des Industrial Terrorists). La même histoire que pour Igneon System car on trainait beaucoup ensemble, on avait les mêmes intérêts et habitait dans le même quartier. J’ai commencé à expérimenter la production peu de temps après. La Belgique a toujours eu beaucoup d’événements underground et une scène importante (Noisy Bastards, WOOD, Bug Klinik Events etc...). J’ai commencé à jouer de moins en moins de vinyles et en 2005 (je crois), j’ai eu la première occasion de jouer mon live en Belgique. Depuis, je n’ai jamais arrêté de jouer et de produire de la musique.
Tu es actif depuis un certain temps, tu es sorti sur certains des plus importants labels hardcore (Strike, Rebelscum, HKV), mais tu sembles toujours garder ton indépendance, sans coller aux standards de la musique. Comment expliques-tu cela?
Hm, intéressant que tu dises que j’ai toujours gardé mon indépendance. Je ne me suis jamais vu comme très indépendant, car tout le monde a besoin de son carburant quelque part . Mais je ne suis jamais vraiment resté avec un label, car la musique et le style évoluent constamment et je me suis dit : « trouvons un label qui aille avec le style de cette sortie en particulier ». Quels sont les standards musicaux de nos jours ? Je suis ravi de là où la musique m’a amené ces derniers temps, elle m’a amené dans de superbes endroits et m’a permis de rencontrer et de travailler avec des gens et des artistes supers, que j’avais l’habitude de regarder et d’écouter.
Ta musique est assez violente et rapide. Pourquoi as-tu choisi le style plus “dur que dur” ? Qu’est ce qui te donne envie de pousser les limites ? Est-ce que tu fais de la musique pour toi ou pour le public (ou pour les deux ) ?
Je suis accros aux kickdrums mais je pense que c’est assez remarquable quand on écoute certains de mes tracks je pense, héhé ! Le hardcore n’est pas pour les faibles. Et ça n’a jamais été le but premier. Tout est fait pour que l’on puisse se lâcher sur la musique et danser pour oublier tous ses soucis. Pour moi, le hardcore ne doit absolument pas toujours être uptempo (du tout!!!). Mais il doit kicker sévère et c’est à ça que je veux voir réagir le public, beaucoup d’énergie. Faire de la musique doit d’abord être pour toi, mais il n’y a rien de plus satisfaisant que de recevoir un feedback positif du public.
Tu joues aux quatre coins du monde, dans beaucoup de petites, moyennes et grosses soirées. Qu’est-ce qui fait pour toi une excellente soirée ? Quel est le meilleur public que tu as rencontré ? Prêt à défier Paris ? Est-ce que tu vas garder ton pantalon ?
Phuh, J’ADORE jouer en public et dans les festivals. Toujours un rush. Mais normalement cela ne procure pas la même énergie et réactions comme dans les (plus petits) clubs (où les choses peuvent devenir chaudes et transpirantes).
Meilleurs publics… je vais énumérer les classiques ici.. Les oufs en Angleterre, tristement j’en connais beaucoup, les espagnols, etc… Putain les gars ont de l’énergie haha. J’ai été agréablement surpris par les japonais aussi quand j’y suis allé l’année dernière, très intense !! Mon dieu, cette histoire de pantalon va me hanter pour toujours. Hahaha je m’en fous. Tout a commencé autour d’une bonne rigolade avec nos amis, faire tomber le pantalon pendant les sets (alors que le public ne se doute absolument pas de ce qui se passe derrière ces rideaux noirs. Mais cela ne m’a pas pris longtemps avant que je fasse tomber le pantalon alors que des gens que je ne connais pas regardent ou se tiennent debout à côté de moi LOL, alors… (c’est juste pour un moment, pas pendant toute la durée du set) MAIS j’essaie de me calmer sur cette histoire de pantalons maintenant . OH Paris, je suis prêt ! (avec ou sans pantalons). Et VOUS ?
Est-ce que tu vis de ta musique ? Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce que tu fais d’autre ? Combien de temps la musique occupe dans ta vie ? Comment t’organises-tu afin de rester productif avec ta musique ? Quels sont tes prochains projets ?
Je travaille toujours à temps plein comme graphiste. Alors la vie peut-être assez bordélique et pleine de stress. Combiner un boulot, une vie sociale, la musique, de gros week-end n’est pas simple. Je ne peux consacrer que quelques heures par semaine à la musique / production (si je suis chanceux). Mais je pense que je ne me suis pas trop mal débrouillé jusqu’à maintenant. Mais putain comment je fais ? J’essaie de planifier tant que possible, mais ça foire toujours pour être honnête. Je n’oublie jamais d’apprécier la vie tant que possible et mélanger le boulot au plaisir. C’est la seule manière de faire .
Prochains projets… Et bien j’ai essayé dur de relancer Badback et grâce à un nouveau management, cela semble finalement bien parti. C’est quasi plié maintenant. Une sortie vinyle 100% acid. En même temps je ressors le back catalogue de Badback en digital. Un EP en vs avec Drokz, un EP en vs avec Matt Green pourThe Third Movement et un EP de Industrial Terrorists sont les premiers qui me viennent à l’esprit. Alors, la plupart sera industriel, ce qui va dans votre sens je pense. Mais eh, dans quelques mois je pourrai recommencer à faire des morceaux à +230bpm aussi. La musique ne s’arrête jamais. À très vite ! Burp.
Rendez-vous le 5 Avril 2014 a Glazart pour venir Tripped méchamment !
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il y a 10 ans 8 mois #44577
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: 05.04.14 LE GRAND MECHANT BEAT 12
Dernière interview et pas des moindres avec
Goetia
Enjoy et à demain!!!
Hello Goetia, nous sommes ravis de t’accueillir parmi nous !
Peux-tu te présenter à ceux qui ne te connaitraient pas ? Qu’est-ce qui a fait que tu es tombée amoureuse du Hardcore et plus particulièrement du terror (en tout cas du hardcore qui tabasse) ? Quel a été l’élément déclencheur ?
Moi aussi je suis super contente de venir foutre mon bordel par chez vous
Je suis Goetia Aka Riot Girl, j’ai embarqué dans ce milieu quand j’ai rencontré mon homme Venom en 99, on écoutait des k7 et on sortait en rave car c’était le seul moyen de découvrir les nouveautés et les artistes, mais ce qui m’a le plus donner envie de percer les secrets de cette musique c’est en 2000 pendant une fête de la musique à Lille organisée par les DFZ dont le line up n’était pas des plus tendre, juste après le set d’Armaguet Nad, j’étais littéralement hypnotisée devant le set de Liza N’Eliaz ! De la progression, de la puissance et de la finesse un peu comme dans le métal ! Tous les passants étaient subjugués par cette violence ha ha, Alors je suis rentrée chez moi et je me suis mise à composer frénétiquement (effets secondaires ?). Quelques temps après, nous avions monté notre asso Elektronoize pour promouvoir cette musique, et on y a mis tous notre cœur, en 2002 Deborah (Audiogenic) m’a contactée et m’a proposée une release sur Neurotoxic ! Par la suite d’autres releases se sont enchainées. Je crois que ma musique a commencé a être extrême quand j’ai commencé à mélanger des influences noisy, car je voulais explorer tous les aspects de la musique dure, les labels et artistes qui m’ont le plus influencés sont des artistes comme Dj Freak, les sœurs Michelson, Lenny Dee, Micropoint… Des labels comme Bloody Fist, Strike Records, Deathchant, Cunt records ou encore des artistes expérimentaux comme Koji Tano et Masonna… !
Les filles ne sont pas légion dans le Hardcore. Penses-tu que ce soit un avantage ou un inconvénient d’être une fille ? Il y a en quelques unes qui jouent sur le physique, le côté glamour. Tu en penses quoi ? Tu vas montrer tes boobs pour booster tes views Youtube ? Est-ce que cela change quelque chose quand on parle de musique ou tu trouves que ces pensées sexistes ne devraient même pas exister?
Ha ha encore cette question, ce qui est sûr c’est que l’ensemble de l'industrie musicale est dominée par des hommes boostés à la testostérone , mais dans ce milieu il y a toujours eu des femmes passionnées et « riot », et ceci dans tous les domaines de compétences (label manager, dj, producteur…) mais je crois que le sexisme contemporain, c’est d’être jugé d’abord sur son physique, je crois que la femme artiste a 2 fois plus de choses à prouver aujourd’hui car on voit des boobs partout, c’est très banal, je pense que les montrer ne suffit pas pour être crédible à moins d’être un pur produit ! Pour moi, la musique est androgyne, elle ne devrait pas être jugée en fonction de la couleur, l’origine, la position sociale, ou le sexe de ceux qui la composent, il ne devrait pas y avoir de débat là-dessus. C’est la créativité, le talent qui prime avant toutes choses, puis certaines femmes ne sont pas que des potiches en petites robes, elles aiment aussi quand ça tape très fort
Tu sembles assez portée sur la musique sous forme de collaboration. Que ce soit avec ton compagnon Venom, ou alors en live aux côtés de Bong-Ra (à la dernière PRSPCT). Quelles sont les affinités que tu as besoin d’avoir avec l’artiste avec lequel tu partages la scène ?
Pour être honnête, j’ai beaucoup de mal à composer avec les autres, j’ai déjà pas mal de voix à gérer dans ma tête quand je compose, je préfère faire des remix, au départ je me suis prêtée à l’expérience, pour me dépasser, et c’est vrai qu’il y a une vraie synergie qui se met en place, ça donne naissance à de jolis métissages , hormis avec Venom & Bong Ra… ma 1ère collab était avec Liquid Blasted, un artiste avec lequel j’ai kiffé travailler, au-delà des affinités, cela brise toutes frontières, il n’y a pas vraiment de critères, ça doit se faire de manière naturelle, c’est du feeling, d’ailleurs je renouvellerai certainement l’expérience, so stay tunned !
Tu as sorti récemment un maxi en solo, RIOT GIRL et bientôt le titre « Blood in my Eyes » sur la 1ème compile Doom Nation. Peut-on dire que ton style s’est un peu assagi aujourd’hui ou simplement qu’il est teinté de nouvelles influences ? Comment est-ce que tu fais évoluer ta musique ? Et dis-nous, les voix dans tes morceaux sont uniquement des samples ou tu t’enregistres parfois?
Je crois que j’ai toujours fait ce que je fais, c’est-à-dire mélanger les influences, de manière décalée, j’aime changer de délire à différents bpm, ça me donne de nouveaux défis, même si la Terrorcore reste mon style de prédilection, on me dit souvent que j’ai une marque de fabrique différente, et je crois que c’est ce qui plait. Certes, ça me touche, mais je ne suis pas là pour faire l’unanimité, parce que pour moi cette musique ce n’est pas une mode ou une passade, c’est une liberté d'expression, je reste une philanthrope qui compose pour le plaisir, je libère ma tension à travers les morceaux, je transpose tout ce qui se trame dans ma tête, ça peut partir d’une chanson débile que je sample pour lui donner un aspect plus tordu, ou par un docu qui m’a littéralement secouée, comme ça peut être un « connard » qui m’aura saoulée dans la journée . Concernant les voix, je m’enregistre effectivement pour le projet Riot Girl, parce je voudrais fonctionner avec quelque chose de nouveau, je crois qu’il y a un moment pour chaque chose! Côté instruments de tortures, l’évolution se fait aussi, je googlise frénétiquement pour rester à l’affut des nouveautés (daw, plugins, kit de sons) et pour que tout ceci reste frais
Tu joues souvent à l’étranger (voir plus qu’en France), dans des festivals, des grosses soirées et en France également (heureusement ! ). Que penses-tu de la scène française ces dernières années par rapport à la scène d'autres pays? Quel serait ton souhait pour la scène française et ses artistes ?
La scène française a une histoire particulière, à la base ce mouvement est une forme de résistance liée aux abus policiers et ralliée aux raves, le mouvement était un vrai phénomène socioculturel ... Aujourd’hui c’est totalement différent, le public s’est diversifié, on a des teens qui écoutent cette musique pour s’affirmer, parce que c’est une musique qui leur donne un sentiment de puissance, et il y a les coreux plus ancrés, qui la consomment de manière plus affûtée. A une certaine époque, on avait des productions à un rythme soutenu avec des artistes avec de vraies identités sonores, aujourd’hui plusieurs labels ont disparu et les soirées qui vont avec aussi ! Mais bien heureusement il reste encore des agitateurs motivés, et la scène a l’air de reprendre un nouveau souffle.
Ailleurs en Europe, il y a une bonne dynamique, mais j’ai l’impression que cela marche plus par tendance, par mode, il y a du niveau certes, mais les labels prennent de moins en moins de risque, et certains producteurs y perdent leur signature musicale mais je ne généralise pas . Dans certains pays comme la Hollande, la scène est beaucoup plus démocratisée, c’est une culture à part entière et organisée en business, en France on est beaucoup plus frustrés à ce niveau, on n’aime pas parler argent mais on aime savoir
Ce que je souhaite c’est que cette musique gagne davantage de visibilité auprès des médias, qu’elle soit reconnue à la culture alternative, que le public néophyte ou initié la soutienne davantage, et que les jeunes producteurs se lâchent un peu plus, car au-delà du business et c’est valable unanimement, cette musique a une vertu tangible, c’est rassembler. Rave ON !
Hello Goetia, nous sommes ravis de t’accueillir parmi nous !
Peux-tu te présenter à ceux qui ne te connaitraient pas ? Qu’est-ce qui a fait que tu es tombée amoureuse du Hardcore et plus particulièrement du terror (en tout cas du hardcore qui tabasse) ? Quel a été l’élément déclencheur ?
Moi aussi je suis super contente de venir foutre mon bordel par chez vous
Je suis Goetia Aka Riot Girl, j’ai embarqué dans ce milieu quand j’ai rencontré mon homme Venom en 99, on écoutait des k7 et on sortait en rave car c’était le seul moyen de découvrir les nouveautés et les artistes, mais ce qui m’a le plus donner envie de percer les secrets de cette musique c’est en 2000 pendant une fête de la musique à Lille organisée par les DFZ dont le line up n’était pas des plus tendre, juste après le set d’Armaguet Nad, j’étais littéralement hypnotisée devant le set de Liza N’Eliaz ! De la progression, de la puissance et de la finesse un peu comme dans le métal ! Tous les passants étaient subjugués par cette violence ha ha, Alors je suis rentrée chez moi et je me suis mise à composer frénétiquement (effets secondaires ?). Quelques temps après, nous avions monté notre asso Elektronoize pour promouvoir cette musique, et on y a mis tous notre cœur, en 2002 Deborah (Audiogenic) m’a contactée et m’a proposée une release sur Neurotoxic ! Par la suite d’autres releases se sont enchainées. Je crois que ma musique a commencé a être extrême quand j’ai commencé à mélanger des influences noisy, car je voulais explorer tous les aspects de la musique dure, les labels et artistes qui m’ont le plus influencés sont des artistes comme Dj Freak, les sœurs Michelson, Lenny Dee, Micropoint… Des labels comme Bloody Fist, Strike Records, Deathchant, Cunt records ou encore des artistes expérimentaux comme Koji Tano et Masonna… !
Les filles ne sont pas légion dans le Hardcore. Penses-tu que ce soit un avantage ou un inconvénient d’être une fille ? Il y a en quelques unes qui jouent sur le physique, le côté glamour. Tu en penses quoi ? Tu vas montrer tes boobs pour booster tes views Youtube ? Est-ce que cela change quelque chose quand on parle de musique ou tu trouves que ces pensées sexistes ne devraient même pas exister?
Ha ha encore cette question, ce qui est sûr c’est que l’ensemble de l'industrie musicale est dominée par des hommes boostés à la testostérone , mais dans ce milieu il y a toujours eu des femmes passionnées et « riot », et ceci dans tous les domaines de compétences (label manager, dj, producteur…) mais je crois que le sexisme contemporain, c’est d’être jugé d’abord sur son physique, je crois que la femme artiste a 2 fois plus de choses à prouver aujourd’hui car on voit des boobs partout, c’est très banal, je pense que les montrer ne suffit pas pour être crédible à moins d’être un pur produit ! Pour moi, la musique est androgyne, elle ne devrait pas être jugée en fonction de la couleur, l’origine, la position sociale, ou le sexe de ceux qui la composent, il ne devrait pas y avoir de débat là-dessus. C’est la créativité, le talent qui prime avant toutes choses, puis certaines femmes ne sont pas que des potiches en petites robes, elles aiment aussi quand ça tape très fort
Tu sembles assez portée sur la musique sous forme de collaboration. Que ce soit avec ton compagnon Venom, ou alors en live aux côtés de Bong-Ra (à la dernière PRSPCT). Quelles sont les affinités que tu as besoin d’avoir avec l’artiste avec lequel tu partages la scène ?
Pour être honnête, j’ai beaucoup de mal à composer avec les autres, j’ai déjà pas mal de voix à gérer dans ma tête quand je compose, je préfère faire des remix, au départ je me suis prêtée à l’expérience, pour me dépasser, et c’est vrai qu’il y a une vraie synergie qui se met en place, ça donne naissance à de jolis métissages , hormis avec Venom & Bong Ra… ma 1ère collab était avec Liquid Blasted, un artiste avec lequel j’ai kiffé travailler, au-delà des affinités, cela brise toutes frontières, il n’y a pas vraiment de critères, ça doit se faire de manière naturelle, c’est du feeling, d’ailleurs je renouvellerai certainement l’expérience, so stay tunned !
Tu as sorti récemment un maxi en solo, RIOT GIRL et bientôt le titre « Blood in my Eyes » sur la 1ème compile Doom Nation. Peut-on dire que ton style s’est un peu assagi aujourd’hui ou simplement qu’il est teinté de nouvelles influences ? Comment est-ce que tu fais évoluer ta musique ? Et dis-nous, les voix dans tes morceaux sont uniquement des samples ou tu t’enregistres parfois?
Je crois que j’ai toujours fait ce que je fais, c’est-à-dire mélanger les influences, de manière décalée, j’aime changer de délire à différents bpm, ça me donne de nouveaux défis, même si la Terrorcore reste mon style de prédilection, on me dit souvent que j’ai une marque de fabrique différente, et je crois que c’est ce qui plait. Certes, ça me touche, mais je ne suis pas là pour faire l’unanimité, parce que pour moi cette musique ce n’est pas une mode ou une passade, c’est une liberté d'expression, je reste une philanthrope qui compose pour le plaisir, je libère ma tension à travers les morceaux, je transpose tout ce qui se trame dans ma tête, ça peut partir d’une chanson débile que je sample pour lui donner un aspect plus tordu, ou par un docu qui m’a littéralement secouée, comme ça peut être un « connard » qui m’aura saoulée dans la journée . Concernant les voix, je m’enregistre effectivement pour le projet Riot Girl, parce je voudrais fonctionner avec quelque chose de nouveau, je crois qu’il y a un moment pour chaque chose! Côté instruments de tortures, l’évolution se fait aussi, je googlise frénétiquement pour rester à l’affut des nouveautés (daw, plugins, kit de sons) et pour que tout ceci reste frais
Tu joues souvent à l’étranger (voir plus qu’en France), dans des festivals, des grosses soirées et en France également (heureusement ! ). Que penses-tu de la scène française ces dernières années par rapport à la scène d'autres pays? Quel serait ton souhait pour la scène française et ses artistes ?
La scène française a une histoire particulière, à la base ce mouvement est une forme de résistance liée aux abus policiers et ralliée aux raves, le mouvement était un vrai phénomène socioculturel ... Aujourd’hui c’est totalement différent, le public s’est diversifié, on a des teens qui écoutent cette musique pour s’affirmer, parce que c’est une musique qui leur donne un sentiment de puissance, et il y a les coreux plus ancrés, qui la consomment de manière plus affûtée. A une certaine époque, on avait des productions à un rythme soutenu avec des artistes avec de vraies identités sonores, aujourd’hui plusieurs labels ont disparu et les soirées qui vont avec aussi ! Mais bien heureusement il reste encore des agitateurs motivés, et la scène a l’air de reprendre un nouveau souffle.
Ailleurs en Europe, il y a une bonne dynamique, mais j’ai l’impression que cela marche plus par tendance, par mode, il y a du niveau certes, mais les labels prennent de moins en moins de risque, et certains producteurs y perdent leur signature musicale mais je ne généralise pas . Dans certains pays comme la Hollande, la scène est beaucoup plus démocratisée, c’est une culture à part entière et organisée en business, en France on est beaucoup plus frustrés à ce niveau, on n’aime pas parler argent mais on aime savoir
Ce que je souhaite c’est que cette musique gagne davantage de visibilité auprès des médias, qu’elle soit reconnue à la culture alternative, que le public néophyte ou initié la soutienne davantage, et que les jeunes producteurs se lâchent un peu plus, car au-delà du business et c’est valable unanimement, cette musique a une vertu tangible, c’est rassembler. Rave ON !
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