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Un procès à l’encontre de Techno+ !!
- azarelle
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il y a 21 ans 5 mois #685
par azarelle
Un procès à l’encontre de Techno+ !! a été créé par azarelle
L’ancien Président de Techno +, Jean-Marc Priez, vient d’être inculpé suite à une plainte porté par le procureur du tribunal de grande instance de Paris pour avoir dans le cadre de ses fonctions (et donc de responsable des publications) « facilité et provoqué l’usage de stupéfiants » par le biais de 2 de nos flyers : « Drug mix », et « Sniff propre » pouvant être consultés sur le site web de l’association (www.technoplus.org). Le premier informe sur les risques de la polyconsommation de drogues et le second sur les conséquences d’une mauvaise hygiène lors de la prise de drogue par le nez.
Il risque pour cela 10 ans d’emprisonnement !!
Cette attaque porte atteinte directement à la politique de réduction des risque liées aux drogues telle que la pratique Techno+ depuis 8 ans en diffusant des informations objectives et donc sans jugement sur les drogues et leurs usages sous forme de dépliants et sur son site web.
Ces informations issues de la communauté techno ont pourtant largement dépassé ce cadre et sont reprises et diffusées par des acteurs aussi bien institutionnels, professionnels et associatifs de la santé publique et ce sur différents supports.
Nous ne sommes que les premiers
Sans entrer dans les détails politiques, l’absence de clarté de la ligne directrice nationale de la santé publique laisse le champ libre au répressif et à la tolérance zéro menés par le Ministère de l’Intérieur, laissant ainsi entendre à la justice un unique son de cloche qu’elle s’empresse de suivre.
Il existe en France environ une quinzaine d’associations similaires à la notre et plus encore si l’on dépasse l’univers de la techno. Sont-elles les prochaines sur la liste ? C’est en tous cas ce que l’on peut facilement imaginer dans le contexte actuel. C’est pourquoi l’ensemble des acteurs doit se mobiliser contre cette volonté de retour en arrière. Des actions communes viendront prochainement pour demander clairement la reconnaissance légale de notre travail et dénoncer le tort que peut causer le cadre actuel à des structures déclarées mais surtout à des individus isolés.
Le paradoxe de la situation
Alors que le Ministère de la Santé, certaines Régions, certaines Municipalités, la Commission Européenne… soutiennent ouvertement notre démarche et nos actions, nous sommes depuis toujours, en France, exposés à la fameuse loi de 1970 (art. L3421-4 code de la santé publique, ex-L630) qui régit les infractions sur les stupéfiants et qui notamment interdit la présentation sous un jour favorable de produits illicites sous peine d’inciter à la consommation.
Or mettre en garde sur des pratiques et des effets récréatifs dus aux drogues laisse évidemment sous-entendre que, d’une part, se droguer n’est pas un acte masochiste et que l’on peut y prendre du plaisir malgré les risques encourus, et, que, d’autre part, ces risques varient selon différents facteurs et qu’ils peuvent être abaissés à un niveau tout autant acceptables que ceux que l’on encoure en pratiquant des activités légales comme fumer du tabac, boire de l’alcool ou tout simplement faire du sport.
Nous militons pour la liberté
Autrement dit, sur ce point, la loi exclue le droit à une vraie information pour tous ceux qui ont fait un choix de vie différent et qui pourtant n’engage qu’eux-mêmes.
Nous trouvons cela anormal et c’est pourquoi, malgré cette loi, les volontaires de Techno+, tous bénévoles, sont allés au delà du cadre habituel par respect des choix de vie de chacun, par souci du droit à l’information pour tous, consommateur ou non, par conviction réelle que la liberté s’acquiert par la responsabilisation des individus et non en leur imposant une conduite à tenir.
Pour toutes ces raisons mais aussi parce que tout simplement nous aurions ou avons aimé être informés de la sorte nous continuons nos actions de réduction des risques.
Vous pouvez nous soutenir…
Vous, qui connaissez nos flyers, vous qui les avez lu voire même recommandés à vos proches, vous les avez peut-être même diffusés ou repris parce que vous leur avez trouvé un intérêt. Vous pouvez nous soutenir de plusieurs façons :
- en signant et faisant tourner la pétition de demande de relaxe pour Jean-Marc Priez.
- en nous envoyant un mail de soutien à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en nous disant ce que nos flyers vous ont apporté,
- en nous rejoignant pour militer pour la santé communautaire et la réduction des risques liées à l’usage récréatif de drogues.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE MEDECIN DU MONDE
(02/07/2003)
Objet : passage de Jean-Marc Priez, de Technoplus, devant le tribunal de Grande Instance de Paris : un acteur de réduction des risques au tribunal pour avoir fait de la santé publique
Jean-Marc Priez est passé aujourd’hui une première fois devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, sur plainte du procureur, au motif qu’il aurait «favorisé et provoqué l’usage de stupéfiants. »
Cet homme n’est pourtant pas un dangereux dealer, mais l’ancien Président de Techno Plus, association de ravers qui mène des actions de réduction des risques en milieu festif depuis 1995, soutenues longtemps par les pouvoirs publics. L’association a bien pour objectif de prévenir les jeunes des risques liés aux usages de drogues.
Pour cela, elle publie et diffuse sur le terrain des plaquettes sur les risques liés aux produits et aux pratiques de consommations. Ce sont ces plaquettes d’information et de prévention qui valent aujourd’hui à Jean-Marc Priez d’être poursuivi. Informer reviendrait donc à favoriser et provoquer à l’usage de drogue !
Médecins du Monde comme Techno Plus fondent leur action sur le principe qu’il vaut mieux informer les jeunes des risques qu’ils prennent et les soigner si nécessaire plutôt que de les abandonner, même s’ils consomment des drogues.
Déjà en 1985, certains s’étaient opposés à la mise en vente libre des seringues destinées à lutter contre le SIDA, croyant voir dans cette démarche une incitation à l’usage. Pourtant cette mesure a sauvé de nombreuses vies, limité les contaminations et souvent constitué une première étape vers le retour aux soins pour les usagers de drogues les plus marginalisés. Médecins du Monde n’a cessé depuis lors de se battre et de s’impliquer concrètement pour promouvoir la politique de réduction des risques qui a largement fait ses preuves.
Nous dénonçons les risques qui pèsent désormais sur tous les acteurs de la réduction des risques et demandons que tout soit mis en œuvre pour obtenir la relaxe de Jean-Marc Priez et définir une politique claire qui mette à l’abri ceux qui se préoccupent d’abord de la santé des jeunes.
La politique de santé et la politique en matière d’usage de drogues ne doit pas se définir dans les tribunaux mais par les Ministères concernés et en premier chef celui de la Santé, en concertation avec les associations de terrain.
Médecins du Monde déclare être totalement solidaire de l’association Techno Plus et de son Président injustement incriminé et appelle à une large mobilisation des acteurs de la réduction des risques et de ceux qui les soutiennent en vue du procès, reporté en septembre.
Pour qu’aucun acteur de la Réduction Des Risques ne soit plus jamais inquiété pour son travail de santé publique, Médecins du Monde appelle à dénoncer plus largement ce procès qui menace la réduction des risques dans ses fondements.
Il risque pour cela 10 ans d’emprisonnement !!
Cette attaque porte atteinte directement à la politique de réduction des risque liées aux drogues telle que la pratique Techno+ depuis 8 ans en diffusant des informations objectives et donc sans jugement sur les drogues et leurs usages sous forme de dépliants et sur son site web.
Ces informations issues de la communauté techno ont pourtant largement dépassé ce cadre et sont reprises et diffusées par des acteurs aussi bien institutionnels, professionnels et associatifs de la santé publique et ce sur différents supports.
Nous ne sommes que les premiers
Sans entrer dans les détails politiques, l’absence de clarté de la ligne directrice nationale de la santé publique laisse le champ libre au répressif et à la tolérance zéro menés par le Ministère de l’Intérieur, laissant ainsi entendre à la justice un unique son de cloche qu’elle s’empresse de suivre.
Il existe en France environ une quinzaine d’associations similaires à la notre et plus encore si l’on dépasse l’univers de la techno. Sont-elles les prochaines sur la liste ? C’est en tous cas ce que l’on peut facilement imaginer dans le contexte actuel. C’est pourquoi l’ensemble des acteurs doit se mobiliser contre cette volonté de retour en arrière. Des actions communes viendront prochainement pour demander clairement la reconnaissance légale de notre travail et dénoncer le tort que peut causer le cadre actuel à des structures déclarées mais surtout à des individus isolés.
Le paradoxe de la situation
Alors que le Ministère de la Santé, certaines Régions, certaines Municipalités, la Commission Européenne… soutiennent ouvertement notre démarche et nos actions, nous sommes depuis toujours, en France, exposés à la fameuse loi de 1970 (art. L3421-4 code de la santé publique, ex-L630) qui régit les infractions sur les stupéfiants et qui notamment interdit la présentation sous un jour favorable de produits illicites sous peine d’inciter à la consommation.
Or mettre en garde sur des pratiques et des effets récréatifs dus aux drogues laisse évidemment sous-entendre que, d’une part, se droguer n’est pas un acte masochiste et que l’on peut y prendre du plaisir malgré les risques encourus, et, que, d’autre part, ces risques varient selon différents facteurs et qu’ils peuvent être abaissés à un niveau tout autant acceptables que ceux que l’on encoure en pratiquant des activités légales comme fumer du tabac, boire de l’alcool ou tout simplement faire du sport.
Nous militons pour la liberté
Autrement dit, sur ce point, la loi exclue le droit à une vraie information pour tous ceux qui ont fait un choix de vie différent et qui pourtant n’engage qu’eux-mêmes.
Nous trouvons cela anormal et c’est pourquoi, malgré cette loi, les volontaires de Techno+, tous bénévoles, sont allés au delà du cadre habituel par respect des choix de vie de chacun, par souci du droit à l’information pour tous, consommateur ou non, par conviction réelle que la liberté s’acquiert par la responsabilisation des individus et non en leur imposant une conduite à tenir.
Pour toutes ces raisons mais aussi parce que tout simplement nous aurions ou avons aimé être informés de la sorte nous continuons nos actions de réduction des risques.
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE MEDECIN DU MONDE
(02/07/2003)
Objet : passage de Jean-Marc Priez, de Technoplus, devant le tribunal de Grande Instance de Paris : un acteur de réduction des risques au tribunal pour avoir fait de la santé publique
Jean-Marc Priez est passé aujourd’hui une première fois devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, sur plainte du procureur, au motif qu’il aurait «favorisé et provoqué l’usage de stupéfiants. »
Cet homme n’est pourtant pas un dangereux dealer, mais l’ancien Président de Techno Plus, association de ravers qui mène des actions de réduction des risques en milieu festif depuis 1995, soutenues longtemps par les pouvoirs publics. L’association a bien pour objectif de prévenir les jeunes des risques liés aux usages de drogues.
Pour cela, elle publie et diffuse sur le terrain des plaquettes sur les risques liés aux produits et aux pratiques de consommations. Ce sont ces plaquettes d’information et de prévention qui valent aujourd’hui à Jean-Marc Priez d’être poursuivi. Informer reviendrait donc à favoriser et provoquer à l’usage de drogue !
Médecins du Monde comme Techno Plus fondent leur action sur le principe qu’il vaut mieux informer les jeunes des risques qu’ils prennent et les soigner si nécessaire plutôt que de les abandonner, même s’ils consomment des drogues.
Déjà en 1985, certains s’étaient opposés à la mise en vente libre des seringues destinées à lutter contre le SIDA, croyant voir dans cette démarche une incitation à l’usage. Pourtant cette mesure a sauvé de nombreuses vies, limité les contaminations et souvent constitué une première étape vers le retour aux soins pour les usagers de drogues les plus marginalisés. Médecins du Monde n’a cessé depuis lors de se battre et de s’impliquer concrètement pour promouvoir la politique de réduction des risques qui a largement fait ses preuves.
Nous dénonçons les risques qui pèsent désormais sur tous les acteurs de la réduction des risques et demandons que tout soit mis en œuvre pour obtenir la relaxe de Jean-Marc Priez et définir une politique claire qui mette à l’abri ceux qui se préoccupent d’abord de la santé des jeunes.
La politique de santé et la politique en matière d’usage de drogues ne doit pas se définir dans les tribunaux mais par les Ministères concernés et en premier chef celui de la Santé, en concertation avec les associations de terrain.
Médecins du Monde déclare être totalement solidaire de l’association Techno Plus et de son Président injustement incriminé et appelle à une large mobilisation des acteurs de la réduction des risques et de ceux qui les soutiennent en vue du procès, reporté en septembre.
Pour qu’aucun acteur de la Réduction Des Risques ne soit plus jamais inquiété pour son travail de santé publique, Médecins du Monde appelle à dénoncer plus largement ce procès qui menace la réduction des risques dans ses fondements.
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- baboon
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- Uni Par Le Vin !
il y a 21 ans 5 mois #686
par baboon
Réponse de baboon sur le sujet Re: Un procès à l’encontre de Techno+ !!
il est clair que meme si l'ancien president de techno + n'a pas toujours ete clair voir :
www.artskorps.org/forum/viewtopic.php?t=16
ce procés est digne d'une bouffonnerie, T + n'a rien d'une planque à dealer ou d'une agence de pub à keta..., arretons l'hypocrisie bordel !!
d'un coté on laisse quelques grosses teufs se faire pour contenter le peuple des petit pois et de l'autre l'etat en profite pour reprimer encore + durement :saisies, menaces et autre procés d'intentions
ce procés est digne d'une bouffonnerie, T + n'a rien d'une planque à dealer ou d'une agence de pub à keta..., arretons l'hypocrisie bordel !!
d'un coté on laisse quelques grosses teufs se faire pour contenter le peuple des petit pois et de l'autre l'etat en profite pour reprimer encore + durement :saisies, menaces et autre procés d'intentions
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- azarelle
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il y a 21 ans 5 mois #687
par azarelle
Réponse de azarelle sur le sujet Re: Un procès à l’encontre de Techno+ !!
salut a toi baboon!! je te remercie pour ton message très intéressant , je n était pas au courant de cette affaire www.artskorps.org/forum/viewtopic.php?t=16
mais T+ est pour la restriction des risques et c' est vrai ke ce procès est une plaisanterie aussi bien pour notre mouvement ...
mais T+ est pour la restriction des risques et c' est vrai ke ce procès est une plaisanterie aussi bien pour notre mouvement ...
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- azarelle
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il y a 21 ans 5 mois #689
par azarelle
Réponse de azarelle sur le sujet Re: Un procès à l’encontre de Techno+ !!
dsl pour le message j ai eu un petit bug
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- azarelle
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il y a 21 ans 5 mois #700
par azarelle
Réponse de azarelle sur le sujet Re: Un procès à l’encontre de Techno+ !!
Vous pouvez nous soutenir…
Vous, qui connaissez nos flyers, vous qui les avez lu voire même recommandés à vos proches, vous les avez peut-être même diffusés ou repris parce que vous leur avez trouvé un intérêt. Vous pouvez nous soutenir de plusieurs façons :
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Ils nous soutiennent déjà... et nous les remercions.
Medecins du Monde, ONG humanitaire ( www.medecinsdumonde.org )
AIDES, Association de lutte contre le SIDA ( www.aides.org )
ANIT, Association Nationale des Intervenants en Toxicomanie ( www.anit.asso.fr )
Act-Up, association de lutte contre le SIDA et les discriminations ( www.actupp.org )
ASUD, Auto-Support des Usagers de Drogue ( www.asud.org )
Technopol, Association pour la défense, la reconnaissance et la promotion des cultures, des arts et des musiques électroniques ( www.technopol.net )
Jellinek Prevention, Association hollandaise de réduction des risques
Unity, Association hollandaise de réduction des risquesHollande
ARDA, Association argentine de réduction des risques
Et bien sûr nos amis de la tekno...
Keep Smiling, Lyon
Red Projekt, Paris
le réseau BASICS :24 groupes de santé communautaire dans 9 pays européens
Sans oublier toutes les personnes qui ont déjà signée la pétition ou envoyé des mails...
...Merci à tous
ANIT
(18/06/2003)
Un premier procès de la réduction des risques ?
Jean Marc PRIEZ, en sa qualité d'ancien président de l'association technoplus, vient d'être cité à comparaitre devant le tribunal de Paris, au motif d'incitation à la consommation de substances illicites. Ce sont deux flyers disponibles en téléchargement sur Internet qui sont incriminés, l'un sur le sniffer propre, l'autre sur les mélanges de drogues. Sans se prononcer sur le contenu de ces flyers, cette inculpation est scandaleuse : l'association technoplus, comme d'autres associations impliquées dans la réduction des risques, a été portée et encouragée dans ses actions par les pouvoirs publics depuis plusieurs années. Ces associations ont été financées, utilisées dans le cadre du développement de politiques de réduction des risques, et ont été poussées à flirter avec les limites de la loi sans pour autant changer celle-ci. Or depuis plus d'un an, nous nous trouvons dans un vide sidéral en matière de politiques publiques: le plan quinquennal annoncé est reporté de jour en jour, et dans ce désert des politiques publiques qui jusqu'à présent les soutenaient, ces associations se trouvent brutalement confrontées à la police et la justice.
Or c'est au niveau de la construction de la politique publique de l'Etat que le débat doit avoir lieu, en aucun cas sur le terrain judiciaire.
C'est pourquoi il faut soutenir JM Priez dans ce mauvais coup qui est fait à l'association qu'il présidait, et demander aux pouvoirs publics et à la MILDT en particulier qu'elle s'exprime sur ce point : quels sont aujourd'hui les contours des actions de réduction des risques ? Quelle est sa doctrine en la matière ? Faute de positionnement clair, ce sont tous les dispositifs indispensables à l'accès aux soins des personnes les plus en difficulté qui sont aujourd'hui menacés.
AIDES
(18/06/2003)
Faire de la santé publique ... un délit ?
Depuis plus de 10 ans, sous la poussée des associations, une politique de réduction des risques en direction des consommateurs de produits stupéfiants à été mise en place par l'Etat. Nous sommes tous des acteurs de cette politique, et nous assurons tous la promotion de documents et d'actions recommandant aux consommateurs de produits des attitudes de nature à réduire les risques liés à la consommation de ces produits. Quels que soient ces risques : transmission de l'hépatite C, transmission du VIH, précaution sur la qualité des produits, recommandations sur les risques liés aux produits eux-mêmes.
Pour cela nos associations sont reconnues et écoutées, subventionnées même. Et, nous sommes plutôt fiers du bilan de nos actions : vertigineuse baisse du nombre de morts par overdose en France, modification des attitudes des consommateurs de produits dans le sens d'un plus grand soin de leur santé là où tout le monde stigmatisait leur incapacité à prendre soin d'eux-mêmes et de leur destin !
Mais, cela ne plait manifestement pas à la police et à la justice, qui viennent de se décider elles-aussi à mettre leur nez dans la santé publique. Et on ne rigole plus. Jean-Marc PRIEZ, ancien président de Techno + est poursuivi devant la 16ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris, " la chambre des stups ", sur la base des dispositions de la loi de 1970 réprimant la présentation sous un jour favorable des produits stupéfiants et l'incitation à leur consommation, ... pour avoir diffusé ces outils de réduction des risques et les avoir mis en ligne sur le site de l'association. Les deux documents incriminés sont " Sniffez propre " et " Drug mix " (visibles sur www.technoplus.org).
Quand vous aurez regardé ces documents vous aurez vu qu'ils sont aussi signés de Médecins du Monde, au moins pour l'un d'entre eux. Bien entendu, seul Jean-Marc PRIEZ est visé par l'inculpation. Le Procureur de Paris qui est un homme courageux s'attaque à un ancien président d'association. Mais, nous ne laisserons pas faire, car nous sommes tous visés. Nous sommes tous coupables d'avoir commis les mêmes faits. Nous sommes tous des acteurs de la réduction des risques qui diffusons de tels documents ou menons de telles actions : Médecins du Monde, AIDES, et bien d'autres encore.
Nous sommes autour de Jean-Marc PRIEZ qui se trouve menacé de cinq ans de prison parce qu'il a mené des actions de santé publique !
Avec lui et son avocat, nous demandons le report d'un procès convoqué dans l'urgence à quinzaine. Nous voulons une audience préparée, publique, relayée par les médias et pas un procès à la sauvette. C'est le procès de la réduction des risques que l'on s'apprête à faire. Il faut instruire à décharge et faire citer à la barre tous les ministres successifs des 10 dernières années qui ont fait voter des budgets pour les politiques de réduction des risques.
Si le report n'est pas obtenu, nous appelons à une forte mobilisation le 2 juillet.
Avec l'ensemble des associations concernées, nous saisissons Didier Jayle, Président de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicodépendances pour qu'il réaffirme les contours de la politique de réduction des risques.
A terme nous appelons à une forte mobilisation de tous ceux qui ont eu à pâtir des effets de la loi de 1970 pour que des politiques de santé publique soient pérennisées en direction des consommateurs de produits. Cette mobilisation nécessitera des efforts : la réunion de tous ceux qui sont engagés au soutien de la réduction des risques en est la clef.
Discours d'ouverture des assises de AIDES : Interpellation de Jean-François MATTEI, Ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes Handicapées, par Christian SAOUT, Président de AIDES.
Monsieur le Ministre, tout à l'heure en saluant la salle, en saluant ceux qui nous honorent de leur présence, en vous saluant vous-même, j'ai failli ajouter après " Chers Amis ", " Chers Délinquants ".
Car nous sommes tous des délinquants, en tout cas selon l'appréciation du Procureur de la République à Paris qui vient d'inculper Jean-Marc PRIEZ, ancien président de Techno +, pour avoir diffusé des documents de réduction des risques liés à l'usage de produits stupéfiants. Il encourt cinq ans d'emprisonnement. Si tous les acteurs de santé publique doivent suivre le même sort, car il n'est pas douteux que nous avons le même comportement que Monsieur PRIEZ, il va y avoir du monde dans les prisons ! D'ailleurs, accepterez vous, Monsieur le Ministre de venir le 2 juillet, avec AIDES, témoigner devant la 16ème chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris ? Ne doutez pas un seul instant que le prévenu s'apprête à faire citer pour sa défense, les ministres de la santé de la République, celui en exercice comme ceux ayant exercé.
Sérieusement, Monsieur le Ministre, à laisser le champ de la réduction des risques sans signal politique fort, c'est la police et la justice qui battent la mesure de la santé publique. Nous vous offrons aujourd'hui l'occasion de dire votre conception en cette matière. Nous ne craignons pas de vous entendre sur ce sujet. Mais le premier responsable de la santé en France doit saisir l'occasion de ces Assises relayées par la presse pour s'adresser à tous et rappeler comment et dans quelles conditions il entend, et n'entend pas également, que certaines exigences de santé publique soient relevées.
Vous, qui connaissez nos flyers, vous qui les avez lu voire même recommandés à vos proches, vous les avez peut-être même diffusés ou repris parce que vous leur avez trouvé un intérêt. Vous pouvez nous soutenir de plusieurs façons :
- en signant et faisant tourner la pétition de demande de relaxe pour Jean-Marc Priez.
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- en nous rejoignant pour militer pour la santé communautaire et la réduction des risques liées à l’usage récréatif de drogues.
Ils nous soutiennent déjà... et nous les remercions.
Medecins du Monde, ONG humanitaire ( www.medecinsdumonde.org )
AIDES, Association de lutte contre le SIDA ( www.aides.org )
ANIT, Association Nationale des Intervenants en Toxicomanie ( www.anit.asso.fr )
Act-Up, association de lutte contre le SIDA et les discriminations ( www.actupp.org )
ASUD, Auto-Support des Usagers de Drogue ( www.asud.org )
Technopol, Association pour la défense, la reconnaissance et la promotion des cultures, des arts et des musiques électroniques ( www.technopol.net )
Jellinek Prevention, Association hollandaise de réduction des risques
Unity, Association hollandaise de réduction des risquesHollande
ARDA, Association argentine de réduction des risques
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Sans oublier toutes les personnes qui ont déjà signée la pétition ou envoyé des mails...
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ANIT
(18/06/2003)
Un premier procès de la réduction des risques ?
Jean Marc PRIEZ, en sa qualité d'ancien président de l'association technoplus, vient d'être cité à comparaitre devant le tribunal de Paris, au motif d'incitation à la consommation de substances illicites. Ce sont deux flyers disponibles en téléchargement sur Internet qui sont incriminés, l'un sur le sniffer propre, l'autre sur les mélanges de drogues. Sans se prononcer sur le contenu de ces flyers, cette inculpation est scandaleuse : l'association technoplus, comme d'autres associations impliquées dans la réduction des risques, a été portée et encouragée dans ses actions par les pouvoirs publics depuis plusieurs années. Ces associations ont été financées, utilisées dans le cadre du développement de politiques de réduction des risques, et ont été poussées à flirter avec les limites de la loi sans pour autant changer celle-ci. Or depuis plus d'un an, nous nous trouvons dans un vide sidéral en matière de politiques publiques: le plan quinquennal annoncé est reporté de jour en jour, et dans ce désert des politiques publiques qui jusqu'à présent les soutenaient, ces associations se trouvent brutalement confrontées à la police et la justice.
Or c'est au niveau de la construction de la politique publique de l'Etat que le débat doit avoir lieu, en aucun cas sur le terrain judiciaire.
C'est pourquoi il faut soutenir JM Priez dans ce mauvais coup qui est fait à l'association qu'il présidait, et demander aux pouvoirs publics et à la MILDT en particulier qu'elle s'exprime sur ce point : quels sont aujourd'hui les contours des actions de réduction des risques ? Quelle est sa doctrine en la matière ? Faute de positionnement clair, ce sont tous les dispositifs indispensables à l'accès aux soins des personnes les plus en difficulté qui sont aujourd'hui menacés.
AIDES
(18/06/2003)
Faire de la santé publique ... un délit ?
Depuis plus de 10 ans, sous la poussée des associations, une politique de réduction des risques en direction des consommateurs de produits stupéfiants à été mise en place par l'Etat. Nous sommes tous des acteurs de cette politique, et nous assurons tous la promotion de documents et d'actions recommandant aux consommateurs de produits des attitudes de nature à réduire les risques liés à la consommation de ces produits. Quels que soient ces risques : transmission de l'hépatite C, transmission du VIH, précaution sur la qualité des produits, recommandations sur les risques liés aux produits eux-mêmes.
Pour cela nos associations sont reconnues et écoutées, subventionnées même. Et, nous sommes plutôt fiers du bilan de nos actions : vertigineuse baisse du nombre de morts par overdose en France, modification des attitudes des consommateurs de produits dans le sens d'un plus grand soin de leur santé là où tout le monde stigmatisait leur incapacité à prendre soin d'eux-mêmes et de leur destin !
Mais, cela ne plait manifestement pas à la police et à la justice, qui viennent de se décider elles-aussi à mettre leur nez dans la santé publique. Et on ne rigole plus. Jean-Marc PRIEZ, ancien président de Techno + est poursuivi devant la 16ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris, " la chambre des stups ", sur la base des dispositions de la loi de 1970 réprimant la présentation sous un jour favorable des produits stupéfiants et l'incitation à leur consommation, ... pour avoir diffusé ces outils de réduction des risques et les avoir mis en ligne sur le site de l'association. Les deux documents incriminés sont " Sniffez propre " et " Drug mix " (visibles sur www.technoplus.org).
Quand vous aurez regardé ces documents vous aurez vu qu'ils sont aussi signés de Médecins du Monde, au moins pour l'un d'entre eux. Bien entendu, seul Jean-Marc PRIEZ est visé par l'inculpation. Le Procureur de Paris qui est un homme courageux s'attaque à un ancien président d'association. Mais, nous ne laisserons pas faire, car nous sommes tous visés. Nous sommes tous coupables d'avoir commis les mêmes faits. Nous sommes tous des acteurs de la réduction des risques qui diffusons de tels documents ou menons de telles actions : Médecins du Monde, AIDES, et bien d'autres encore.
Nous sommes autour de Jean-Marc PRIEZ qui se trouve menacé de cinq ans de prison parce qu'il a mené des actions de santé publique !
Avec lui et son avocat, nous demandons le report d'un procès convoqué dans l'urgence à quinzaine. Nous voulons une audience préparée, publique, relayée par les médias et pas un procès à la sauvette. C'est le procès de la réduction des risques que l'on s'apprête à faire. Il faut instruire à décharge et faire citer à la barre tous les ministres successifs des 10 dernières années qui ont fait voter des budgets pour les politiques de réduction des risques.
Si le report n'est pas obtenu, nous appelons à une forte mobilisation le 2 juillet.
Avec l'ensemble des associations concernées, nous saisissons Didier Jayle, Président de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicodépendances pour qu'il réaffirme les contours de la politique de réduction des risques.
A terme nous appelons à une forte mobilisation de tous ceux qui ont eu à pâtir des effets de la loi de 1970 pour que des politiques de santé publique soient pérennisées en direction des consommateurs de produits. Cette mobilisation nécessitera des efforts : la réunion de tous ceux qui sont engagés au soutien de la réduction des risques en est la clef.
Discours d'ouverture des assises de AIDES : Interpellation de Jean-François MATTEI, Ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes Handicapées, par Christian SAOUT, Président de AIDES.
Monsieur le Ministre, tout à l'heure en saluant la salle, en saluant ceux qui nous honorent de leur présence, en vous saluant vous-même, j'ai failli ajouter après " Chers Amis ", " Chers Délinquants ".
Car nous sommes tous des délinquants, en tout cas selon l'appréciation du Procureur de la République à Paris qui vient d'inculper Jean-Marc PRIEZ, ancien président de Techno +, pour avoir diffusé des documents de réduction des risques liés à l'usage de produits stupéfiants. Il encourt cinq ans d'emprisonnement. Si tous les acteurs de santé publique doivent suivre le même sort, car il n'est pas douteux que nous avons le même comportement que Monsieur PRIEZ, il va y avoir du monde dans les prisons ! D'ailleurs, accepterez vous, Monsieur le Ministre de venir le 2 juillet, avec AIDES, témoigner devant la 16ème chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris ? Ne doutez pas un seul instant que le prévenu s'apprête à faire citer pour sa défense, les ministres de la santé de la République, celui en exercice comme ceux ayant exercé.
Sérieusement, Monsieur le Ministre, à laisser le champ de la réduction des risques sans signal politique fort, c'est la police et la justice qui battent la mesure de la santé publique. Nous vous offrons aujourd'hui l'occasion de dire votre conception en cette matière. Nous ne craignons pas de vous entendre sur ce sujet. Mais le premier responsable de la santé en France doit saisir l'occasion de ces Assises relayées par la presse pour s'adresser à tous et rappeler comment et dans quelles conditions il entend, et n'entend pas également, que certaines exigences de santé publique soient relevées.
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il y a 21 ans 5 mois #702
par InTrUdEr
Réponse de InTrUdEr sur le sujet Re: Un procès à l’encontre de Techno+ !!
.... ouais, c'est honteux ..... :o
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il y a 21 ans 4 mois #723
par baboon
Réponse de baboon sur le sujet Re: Un procès à l’encontre de Techno+ !!
suite à la reunion de vendredi du collectif avec sarko, celui-ci à parler de faire quelquechose...
a suivre.. (en parlant de cette reunion elle semble avoir etait constructive pour les petites soirées, il etait temps !!!! )
a suivre.. (en parlant de cette reunion elle semble avoir etait constructive pour les petites soirées, il etait temps !!!! )
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il y a 21 ans 3 mois #829
par baboon
Réponse de baboon sur le sujet Annulation des poursuites contre l'ex-président de Techno +
je sais pas si il y est pour quelque chose le sarko (je pense pas :? ) :
Annulation des poursuites contre l'ex-président de Techno Plus
PARIS (AP) - Le tribunal correctionnel de Paris a annulé mardi les poursuites pour "provocation et facilitation de l'usage de stupéfiants" à l'encontre de l'ancien président de l'association Techno Plus, Jean-Marc Priez, au motif que seule une copie du dossier avait été transmise aux magistrats.
Jean-Marc Priez devait comparaître mardi devant la 16e chambre correctionnelle pour avoir diffusé sur Internet deux tracts sur les risques liés à l'usage de stupéfiants, qui auraient, selon l'accusation, incité à la consommation de drogues.
En début d'audience, les avocats de M. Priez ont demandé l'annulation de la procédure estimant que le tribunal devait disposer des originaux de procès verbaux pour juger leur client. Un argument que les magistrats ont validé en annulant le procès. AP
Annulation des poursuites contre l'ex-président de Techno Plus
PARIS (AP) - Le tribunal correctionnel de Paris a annulé mardi les poursuites pour "provocation et facilitation de l'usage de stupéfiants" à l'encontre de l'ancien président de l'association Techno Plus, Jean-Marc Priez, au motif que seule une copie du dossier avait été transmise aux magistrats.
Jean-Marc Priez devait comparaître mardi devant la 16e chambre correctionnelle pour avoir diffusé sur Internet deux tracts sur les risques liés à l'usage de stupéfiants, qui auraient, selon l'accusation, incité à la consommation de drogues.
En début d'audience, les avocats de M. Priez ont demandé l'annulation de la procédure estimant que le tribunal devait disposer des originaux de procès verbaux pour juger leur client. Un argument que les magistrats ont validé en annulant le procès. AP
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- lo_ol
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il y a 21 ans 3 mois #838
par lo_ol
~~~~~ mAkE SoME fuCKiNg NoIsE ~~~~~
Réponse de lo_ol sur le sujet Re: Un procès à l’encontre de Techno+ !!
le dernier communiqué de T+:
Le tribunal de Paris a renoncé à poursuivre Jean-Marc Priez pour un vice de procédure !
L'ancien Président de Techno +, Jean-Marc Priez, poursuivi pour avoir « facilité et provoqué l'usage de stupéfiants » par le biais de 2 de nos flyers : « Drug mix », et « Sniff propre », anciennement consultable sur le présent site web de l'association, a bénéficié lors de son jugement le 23 septembre dernier, d'une annulation des poursuites pour un vice de procédure ! !
Il risquait pour cela 10 ans de prison sans parler des amendes...
Cette attaque portait atteinte directement à la politique de réduction des risque liées aux drogues telle que la pratique Techno+ depuis 8 ans en diffusant des informations objectives et donc sans jugement sur les drogues et leurs usages sous forme de dépliants et sur le site web.
Ces informations issues de la communauté techno ont pourtant largement dépassé ce cadre et sont reprises et diffusées par des acteurs aussi bien institutionnels, professionnels et associatifs de la santé publique et ce sur différents supports.
Est-ce pour autant une victoire ?
Cette annulation est bien sûr un grand soulagement personnel, pour un acteur de la réductions des risques, accusé de commettre l'exact opposé de l'action militante de santé publique qu'il mène depuis des années.
L'absence de plusieurs pièces originales dans le dossier d'accusation est à l'origine de la décision du président de la 16ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. Mais comme le stipule le code pénal, il aurait très bien pu poursuivre l'audience sur le fond du problème reconnu par l'accusé lui-même à savoir la diffusion et le contenu de deux brochures de réduction des risques. Le jugement aurait alors eu valeur de jurisprudence en tranchant entre l'incitation à la consommation de drogue et la protection par l'information des usagers, ce que tous les acteurs de la réduction des risques attendaient.
En utilisant la porte de sortie du vice de procédure, le tribunal a surtout rejeté le débat que nous voulions ouvrir publiquement sur la place de la réduction des risques dans la politique française en matière de drogue actuellement encadrée par la loi de 1970. Nous pouvons regretté l'absence de ce débat mais cette décision du tribunal, qui n'a même pas voulu entendre quoi que ce soit sur le fond de l'accusation, montre que ce n'est pas à la justice de se substituer au débat social sur les drogues qui doit un jour ou l'autre avoir lieu en France comme il a eu lieu chez la plupart de nos voisins européens.
A qui le tour maintenant ?
La nullité de l'affaire nous replace aujourd'hui à la case départ et nul n'est à l'abris d'une nouvelle accusation remettant en cause le fondement même de la réduction des risques.
Sans entrer dans les détails politiques, l'absence de clarté de la ligne directrice nationale de la santé publique laisse le champ libre au répressif et à la tolérance zéro menés par le Ministère de l'Intérieur, laissant ainsi entendre à la justice un unique son de cloche qu'elle s'empresse de suivre.
Il existe en France environ une quinzaine d'associations similaires à la notre et plus encore si l'on dépasse l'univers de la techno. Sont-elles les prochaines sur la liste ? C'est en tous cas ce que l'on peut facilement imaginer dans le contexte actuel. C'est pourquoi l'ensemble des acteurs doit se mobiliser contre cette volonté de retour en arrière. Des actions communes viendront prochainement pour demander clairement la reconnaissance légale de notre travail et dénoncer le tort que peut causer le cadre actuel à des structures déclarées mais surtout à des individus isolés.
Merci à vous de nous avoir soutenu.
Toute l'équipe de Techno+
Techno+
13 rue Robert Houdin
75011 PARIS
Tel : 06.03.82.97.19
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Web : www.technoplus.org
Le tribunal de Paris a renoncé à poursuivre Jean-Marc Priez pour un vice de procédure !
L'ancien Président de Techno +, Jean-Marc Priez, poursuivi pour avoir « facilité et provoqué l'usage de stupéfiants » par le biais de 2 de nos flyers : « Drug mix », et « Sniff propre », anciennement consultable sur le présent site web de l'association, a bénéficié lors de son jugement le 23 septembre dernier, d'une annulation des poursuites pour un vice de procédure ! !
Il risquait pour cela 10 ans de prison sans parler des amendes...
Cette attaque portait atteinte directement à la politique de réduction des risque liées aux drogues telle que la pratique Techno+ depuis 8 ans en diffusant des informations objectives et donc sans jugement sur les drogues et leurs usages sous forme de dépliants et sur le site web.
Ces informations issues de la communauté techno ont pourtant largement dépassé ce cadre et sont reprises et diffusées par des acteurs aussi bien institutionnels, professionnels et associatifs de la santé publique et ce sur différents supports.
Est-ce pour autant une victoire ?
Cette annulation est bien sûr un grand soulagement personnel, pour un acteur de la réductions des risques, accusé de commettre l'exact opposé de l'action militante de santé publique qu'il mène depuis des années.
L'absence de plusieurs pièces originales dans le dossier d'accusation est à l'origine de la décision du président de la 16ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. Mais comme le stipule le code pénal, il aurait très bien pu poursuivre l'audience sur le fond du problème reconnu par l'accusé lui-même à savoir la diffusion et le contenu de deux brochures de réduction des risques. Le jugement aurait alors eu valeur de jurisprudence en tranchant entre l'incitation à la consommation de drogue et la protection par l'information des usagers, ce que tous les acteurs de la réduction des risques attendaient.
En utilisant la porte de sortie du vice de procédure, le tribunal a surtout rejeté le débat que nous voulions ouvrir publiquement sur la place de la réduction des risques dans la politique française en matière de drogue actuellement encadrée par la loi de 1970. Nous pouvons regretté l'absence de ce débat mais cette décision du tribunal, qui n'a même pas voulu entendre quoi que ce soit sur le fond de l'accusation, montre que ce n'est pas à la justice de se substituer au débat social sur les drogues qui doit un jour ou l'autre avoir lieu en France comme il a eu lieu chez la plupart de nos voisins européens.
A qui le tour maintenant ?
La nullité de l'affaire nous replace aujourd'hui à la case départ et nul n'est à l'abris d'une nouvelle accusation remettant en cause le fondement même de la réduction des risques.
Sans entrer dans les détails politiques, l'absence de clarté de la ligne directrice nationale de la santé publique laisse le champ libre au répressif et à la tolérance zéro menés par le Ministère de l'Intérieur, laissant ainsi entendre à la justice un unique son de cloche qu'elle s'empresse de suivre.
Il existe en France environ une quinzaine d'associations similaires à la notre et plus encore si l'on dépasse l'univers de la techno. Sont-elles les prochaines sur la liste ? C'est en tous cas ce que l'on peut facilement imaginer dans le contexte actuel. C'est pourquoi l'ensemble des acteurs doit se mobiliser contre cette volonté de retour en arrière. Des actions communes viendront prochainement pour demander clairement la reconnaissance légale de notre travail et dénoncer le tort que peut causer le cadre actuel à des structures déclarées mais surtout à des individus isolés.
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