Les pérégrinations d'Helius ZHAMIQ

Les pérégrinations d'Helius ZHAMIQ 28 :

Chers amis, j'espère que vous avez bien commencé cette nouvelle année.
Je remercie aussi tous les nouveaux abonnés à ma newsletter en leur souhaitant la bienvenue dans mes pérégrinations.
Pour ce mois de Janvier 2015 je vous invite à découvrir une nouvelle page noire de la saga VICARIUS FILII DEI.

VICARIUS FILII DEI : CURIA 3 / SPECUS 14



Ecoute et téléchargement ici :
C3S14

Description :

SPECUS 14 : IMMANITAS

Quelle sera la dernière étape de ce cheminement, le point extrême de la solitude d'une existence fictive ? Où résider ensuite quand les fondations s'écrouleront ? L'esprit s'étiolera-t-il une fois la paix retrouvée ?
Jetez donc dans le puits de feu vos échecs et vos extases, vos paradoxes et vos impasses afin d'affronter la chambre des larves. Aiguisez vôtre appétit destructeur sur la route des sources en évitant soigneusement l'obscurité sereine, si vous ne souhaitez pas finir dans les geôles ombreuses.
Vous aurez beau vous allonger, vous accroupir, vous prosterner : vous serez seul à devoir assumer la cruauté inouïe qui s'ensuivra inévitablement !

Les pérégrinations d'Helius ZHAMIQ 29 :

En ce jour de printemps, je vous invite à découvrir un nouvel épisode de la saga VICARIUS FILII DEI du projet SILENCE IN HELL.

CURIA 3 : LOGISTIKON / SPECUS 15 : PRAVITAS



Ecoute et téléchargement ici: C3S15

Description:

SPECUS 15 : PRAVITAS

Outre le sang, la réunion de nos mers enferme l'azur dans un immense chaos.
Chaque chien sent venir la mort. Mord ce visage !
Les cicatrices et les plaies ne sont que les stigmates de l'existence :
Suer et peiner pour ne plus penser, s'épuiser chaque jour pour ne plus trouver le temps de pleurer.

Les songes de la nuit emplissent la Voie Lactée de tulipes et de roses, de coquelicots et d'aubépines, de rhododendrons et d'orties blanches...
L'odeur de cette flore se mêle au miasme de ce corps étendu, inerte et nu, d'une déesse antique que l'on devine superbe.
Mais les vers, dégustant ses chairs, effacent cette image.
On voudrait imaginer d'intenses et extraordinaires yeux bleus combler ces orbites grouillantes...
Les effluves pestilentielles de la mort en ce lieu sont insupportables ; la chair en putréfaction se mêle au linceul de feuilles moisie...

Cependant, la quiétude de la forêt restée pure est un endroit idéal pour se purifier : ôtant mes vêtements et m'allongeant silencieusement aux côtés de la déesse, je trouve enfin mon bonheur.
Les baisers suivent aux caresses, réveillant nos corps s'unissant lentement.
Dans un déchaînement frénétique, mes mains dégoulinantes sculptent sont corps.
Mais voilà que le jour s'éveille, frais de rosée, marquant l'heure de mon coucher...